Le lavage du nez (Jala Neti)

30 janvier 2017

Le Jala Neti est une très ancienne pratique des yogis qui consiste en un véritable lavage par de l’eau salée des fosses nasales et des sinus. Cette pratique facilite la respiration et stimule les terminaisons nerveuses situées dans les fosses nasales. Elle se pratique journellement lorsqu’il n’y a pas de contre-indication.

Comment pratiquer :

On utilise pour ce lavage, un récipient spécifique appelé « lota » (voir la photo ci-contre). On le remplit avec de l’eau légèrement salée, si possible à la température du corps. La concentration en sel doit être identique à celle du sérum physiologique, c’est à dire environ de 9 grammes par litre d’eau, soit une petite cuillère à café de sel marin ou mieux de fleur de sel.

On introduit le bec du lota dans l’une des narines, la droite par exemple. On penche la tête en avant pour que l’eau ne s’écoule pas dans la gorge, et du côté opposé, soit ici à gauche, et on laisse tout simplement couler l’eau de la narine droite vers la narine gauche. Pour assurer une bonne étanchéité entre la narine et le lota, il est préférable que son embout soit de forme conique. Puis, on fait l’inverse avec l’autre narine.

En passant par les canaux du nez, l’eau salée entraînera tous les dépôts qui stagnent dans le nez et qui favorisent le développement de microbes indésirables. Pendant toute l’opération, la bouche doit rester ouverte, que l’on respire ou non.

Après ce lavage des narines et des sinus, il est important de bien les sécher. Pour cela, inclinez la tête vers l’avant et laissez l’eau restante s’écouler d’elle-même. Puis croisez les mains dans le dos, inclinez le buste vers l’avant jusqu’à ce qu’il soit à l’horizontale, inspirez par la bouche et expirez vigoureusement par les 2 narines, d’abord en relevant la tête, puis en l’abaissant, puis en la tournant à droite, puis en la tournant à gauche. Continuez ainsi pendant une à deux minutes, jusqu’à ce que vos narines soient bien sèches. Vous pouvez amplifier l’effet d’expulsion de l’eau résiduelle en bouchant l’une des deux narines avec un doigt.

Essayer cette pratique … c’est l’adopter !

Téléchargez le document suivant qui contient des informations plus détaillées sur cette pratique et ses bienfaits pour votre santé : Neti kriya

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En savoir plus sur « Gyan Moudrâ » …

17 janvier 2017

Nota : Cet article est tiré du SAT NAM INFOS n° 2012 – 01 / Mars-Avril 2012 / Page 12


Qu’est-ce que « Gyan moudrâ » ?

Un moudra est une posture de la main qui a un effet sur le cerveau grâce aux méridiens qui relient les extrémités des doigts avec certaines parties du cerveau.

« Gyan moudrâ » est un moudrâ puissant pratiqué depuis des milliers d’années par les yogis pour apporter la paix, le calme, Gyan Moudraet le progrès spirituel. « Gyan » signifie « connaissance » et « moudrâ » signifie « posture de la main » ou « sceau énergétique ». Il est relié aux qualités de la planète Jupiter. Des grands maîtres spirituels tels que Gourou Nanak, le Christ et Bouddha sont régulièrement représentés avec cette posture de la main. En plus de ses nombreuses qualités spirituelles, « Gyan moudrâ » présente des avantages nombreux et variés en matière de santé. Ce sont les raisons pour lesquelles ce moudrâ est l’un des moudrâs les plus pratiqués.

Comment prendre la posture de « Gyan moudrâ » ?

Pincez les extrémités du pouce et de l’index. Les autres doigts sont droits, joints mais détendus. La pression entre le pouce et l’index est légère. La forme active de ce moudrâ , utilisée dans certains pranayamas ou exercices puissants, consiste à plier l’index sous le pouce de sorte que l’ongle de celui-ci presse la partie charnue du pouce.

Pourquoi pratiquer « Gyan moudrâ » ?

« Gyan moudrâ » a beaucoup d’effets. Stimulant le chakra racine, il soulage les tensions et la dépression. Il active les qualités attribuées à la planète Jupiter : l’expansion et la connaissance. Il est très apaisant et apporte à celui qui le pratique, calme et réceptivité dans la méditation.

Connu aussi sous le nom de Vaayu-Vardhak dans l’Âyurveda traditionnel, ce moudrâ renforce l’élément « air » (ou Vaayou), stimulant ainsi le cerveau et l’autonomisation du mental, du système nerveux et de la glande pituitaire. Parmi ses nombreux avantages, on trouvera la stimulation du système endocrinien et, à travers l’élément « air », l’assèchement des articulations et des cartilages qui, autrement, pourraient être remplis de liquide, provoquant douleur et raideur des articulations.

La symbolique de « Gyan moudrâ » ?

Dans le Kundalini Yoga tel qu’il l’a enseigné, Yogi Bhajan a indiqué que l’index, le doigt de Jupiter, se rapporte à l’élément « Éther » (Akaash), alors que dans de nombreuses formes de l’Âyurveda, ce doigt est censé se rapporter à l’élément « Air ». La science des moudrâs est quelque peu fluide, car il y a beaucoup de traditions. Si « Gyan moudrâ » est vu comme se rapportant à l’élément « Éther » au lieu de l’élément  « Air », ses bénéfices s’étendent alors au sens de l’ouïe. Quel que soit l’élément que ce doigt représente, le résultat final en termes d’expansion, de calme, d’élévation et de réceptivité à la connaissance reste le même.

La pratique de « Gyan moudrâ » ?

Dans le Kundalini Yoga, « Gyan moudrâ«  est le plus souvent pratiqué avec les mains posées sur les genoux et les coudes effacés, bien que Yogi Bhajan l’ait enseigné avec de nombreuses variantes. Si les paumes sont tournées vers le bas, on est à la terre et on s’y enracine. Si les paumes sont tournées vers le haut, vous vous connectez à la connaissance céleste. Dans cette position, l’une des plus communes dans le yoga et la méditation, le pratiquant se détache des affaires du monde.

Les variantes de « Gyan moudrâ » ?

Une des variantes de ce moudrâ inclut « Abhay Gyan moudrâ« , qui consiste à tenir les deux mains en « Gyan moudrâ » et à lever les bras vers le haut, les paumes tournées vers l’avant (comme si vous prêtiez serment). Dans cette posture particulière, le moudrâ inspire le courage. Une autre variante, connue sous le nom « Dhyân Gyan moudrâ », consiste à poser les mains en « Gyan moudrâ » l’une sur l’autre dans le giron (sur le haut des cuisses, en dessous du nombril) avec les paumes face à face. Il existe encore de nombreuses variantes de ce moudrâ, et vous les verrez apparaître par ci, par là, dans les méditations et les kriyas du Kundalini Yoga.

Traditionnellement en Inde, les moudrâs sont pratiquées comme des méditations distinctes. Si vous choisissez de pratiquer « Gyan moudrâ » séparément d’une méditation du Kundalini Yoga, il est suggéré de tenir le moudrâ pendant au moins 30 à 45 minutes (tôt le matin, c’est l’idéal) pour en tirer tous les bénéfices en matière de santé. Vous pouvez également ajouter « Gyan moudrâ » lorsque vous chantez un mantra dans la tradition du Kundalini Yoga. Ce moudrâ vous servira de « moudrâ par défaut » lorsque vous ne savez pas quoi faire de vos mains quand vous chantez ou que vous méditez.

 

Categories: Méditation, Moudra, Pratiques.

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