« Kirtan Kriya » : Une nouvelle dimension dans la prévention de la maladie d’Alzheimer

12 juin 2019

Article scientifique rédigé par Dharma Singh Khalsa, M.D. président fondateur et directeur médical de la « Fondation pour la recherche et la prévention de la maladie d’Alzheimer »


Article sur Kirtan KriyaC’est une période cruciale dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. La perte de mémoire et la maladie d’Alzheimer touchent plus de 5 millions de personnes aux États-Unis et beaucoup plus dans le reste du monde. Selon l’association « Alzheimer 2013 », ces chiffres devraient s’envoler avec la poursuite du vieillissement de la population. En effet, en ce moment, aux USA, on diagnostique une maladie d’Alzheimer toutes les 68 secondes ; c’est notre sixième principale cause de décès ; elle coûte à la société plus de 150 milliards de dollars par an ; et il y a plus de 10 millions de soignants non rémunérés. L’année dernière, le président Barack Obama a signé le « National Alzheimer’s Projet Act » (NAPA) visant à éradiquer la maladie d’Alzheimer d’ici 2025. Il l’a également mentionné dans son premier état de l’Union, lors de son deuxième mandat, en janvier 2013.
Alors que la médecine traditionnelle recherche une solution médicamenteuse, cet article révèle les recherches émergentes sur une étude scientifique d’une méditation de yoga, simple à faire, appelée « Kirtan Kriya » qui a un impact positif sur le cerveau et sur la mémoire, ainsi que sur la santé cellulaire et l’expression des gènes.
Kirtan Kriya fait partie des recherches sur la prévention de la maladie d’Alzheimer, parallèlement au régime alimentaire, à l’exercice physique, à la stimulation mentale et à l’activité sociale.

Vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article en cliquant sur —> Kirtan Kriya (Article sur la méditation -).

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Le yoga booste le cerveau et modifie vos gènes …

31 juillet 2017

Multitasking: the Opposite of the Buddha Brain | ScienceAndReligion ...


Pratiquer régulièrement le yoga épaissit votre cortex cérébral et modifie l’expression de vos gènes

Des scientifiques brésiliens ont analysé par imagerie à résonance magnétique le cerveau de 21 femmes pratiquant le yoga depuis au moins huit ans, à raison d’au moins deux fois par semaine. En le comparant à un groupe témoin (même moyenne d’âge, même niveau d’activité physique mais ne pratiquant ni yoga ni activité « contemplative »), ils ont découvert qu’une partie de leur cerveau était plus épaisse : le cortex préfrontal gauche, zone spécialisée dans des fonctions cognitives comme l’attention ou la mémoire.

Les résultats de cette étude suggèrent que le yoga pourrait avoir un effet protecteur contre le déclin cognitif lié à l’avancée en âge. En effet, la structure et le fonctionnement de notre cerveau se modifiant avec l’âge, on constate conjointement un amincissement du cortex et un déclin cognitif.

Le yoga pour contrer le déclin cognitif

Comment ralentir ou inverser ce déclin ? On aurait pu imaginer qu’une pratique comme la méditation était nécessaire pour constater de tels effets, mais il semble que le yoga, en associant exercices respiratoires et volonté consciente de maintenir des postures physiques, est très bénéfique également. « Tout comme les muscles, le cerveau se développe avec l’exercice » explique Elisa Kosaza, une scientifique en charge de l’étude. « Comme toute pratique contemplative, le yoga a une composante cognitive qui mobilise l’attention et la concentration » ajoute-t-elle. Si toutefois pour achever de valider l’hypothèse, il faudrait s’assurer que les femmes de cette étude n’avaient pas un cortex plus épais que la moyenne avant de pratiquer le yoga, ces résultats vont dans le même sens que d’autres études antérieures démontrant un effet positif du yoga sur l’attention et la mémoire.

Yoga, stress, ADN et inflammation

Non seulement la pratique du yoga influence-t-elle positivement le fonctionnement du cerveau mais, au même titre que le Tai Chi ou la méditation, elle peut « inverser » des réactions moléculaires au niveau de notre ADN en cause dans la dépression, l’immunité et les phénomènes inflammatoires. C’est la conclusion d’une synthèse de l’université de Coventry compilant 11 ans d’études s’intéressant à l’effet des pratiques dites « corps-esprit » sur l’expression de nos gènes (18 études, 846 participants).

En situation de stress, notre système nerveux augmente la production de NF-κB, une hormone qui active des gènes de manière à ce qu’ils produisent plus de cytokines pro-inflammatoires au sein de notre corps. Cette production accrue de cytokines inflammatoires est nécessaire ponctuellement pour gérer l’urgence ou la réponse « combat ou fuite », et fut indispensable à nos ancêtres chasseurs-cueilleurs face à des menaces sur leur intégrité physique. Mais en situation de stress chronique et d’origine psychologique comme aujourd’hui, elle devient facteur de risques accrus de cancer, de vieillissement accéléré ou de dépression.

Or que montre ces études ? Que les personnes qui pratiquent des disciplines telles que le yoga ou le tai chi expérimentent un processus opposé : à savoir une baisse de la production de NF-κB et de cytokines, et une baisse des commandes génétiques de l’inflammation, et donc des nombreuses pathologies associées à l’inflammation chronique. Autrement dit, ces activités inversent les effets que le stress et l’anxiété ont normalement sur notre corps en modifiant l’expression de nos gènes.

« Des millions de personnes à travers le monde profitent des bénéfices de santé des techniques corps-esprit comme le yoga ou la méditation, mais ils ne réalisent peut-être pas que ces bénéfices commencent au niveau moléculaire et peuvent modifier la manière dont notre code génétique interagît avec le corps » explique Ivana Buric du Centre Psychologie et Comportement de l’université de Coventry.

Commencer doucement pour profiter de ses bienfaits

Autant de bonnes raisons de se mettre au yoga, donc. Toutefois si vous débutez, commencez tranquillement, surtout si vous êtes sujet aux douleurs musculo-squelettiques. En effet, une récente étude de l’université de Sydney montre que si 74% des participants de la recherche ont vu leurs douleurs musculo-squelettiques antérieures s’atténuer avec la pratique du yoga, 10% ont éprouvé des douleurs pour la première fois* (épaules, coude, poignet, main) tandis que 21% ont vu leurs douleurs antérieures s’amplifier. Avec ceci en tête, commencez le yoga de manière encadrée et pensez à bien prévenir vos enseignants des douleurs, accidents ou fragilités osseuses que vous avez pu rencontrer dans le passé.

Cet article est tiré du n° 256 de la revue « Alternative Santé ».


Références :

  • Frontiers in Aging Neuroscience, 2017
  • Frontiers in Immunology, 2017
  • Journal of Bodywork and Movement Therapies, 2017

* Commentaire de Claire et Dominique PUVILLAND, professeurs de Kundalini Yoga :

Il est normal de ressentir des douleurs quand on pratique du yoga pour la première fois. Cela est du au fait que cette pratique fait fonctionner des muscles qui ne sont pas activés habituellement. Les douleurs vont passer par un pic d’intensité le surlendemain de la pratique, puis décroître rapidement en quelques jours.


 

 

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Face à la dépression, la méditation est le médicament pour l’âme !

6 mai 2017

Faire face à la dépression (réduit)La dépression est un appel de l’âme pour nous apprendre comment faire face à l’émotion de la tristesse. Au cœur même de la tristesse, il y a le message que nous sommes déconnectés de notre propre âme. Nous avons fermé notre cœur à nous-même. Pour faire face à la tristesse, nous devons aller à l’intérieur de nous-même. La tristesse est une émotion très personnelle. Nous pensons que ce sont des événements extérieurs à nous-même qui nous rendent triste. Mais, en réalité, personne ne peut nous rendre triste, en dehors de nous-même

Pour lire la suite de cet article, cliquez sur Pour faire face à la dépression.


Méditation pour sortir de la dépressionMéditation pour faire face à la dépression

Yogi Bhajan a enseigné en 1979 cette méditation pour vous recharger totalement et pour être un antidote à la dépression. Elle construit un nouveau système biochimique, vous donne la capacité et l’envergure pour faire face à la vie, et elle établit une relation directe avec le corps pranique.

Instructions :
Asseyez-vous en tailleur avec la colonne vertébrale bien droite et les bras tendus devant vous, parallèles au sol. Fermez la main droite en forme de poing, entourez-la avec les doigts de la main gauche (Voir schéma ci-dessus). Les bases des 2 paumes sont en contact. Les pouces sont accolés et dressés à la verticale. Le regard est tourné vers les 2 pouces.

Inspirez en 5 secondes, et, sans retenir votre souffle, expirez en 5 secondes, puis restez poumons vides pendant 15 secondes.

Poursuivez ce cycle en commençant par 3 minutes et progressez lentement jusqu’à 11 minutes.  Vous pouvez aussi retenir votre souffle jusqu’à 1 minute.


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